Les écuries de Molhes

De l'amour des chevaux et des hommes


Tout commence par un grand vide, un trou béant arrivé sans préavis, et qui ouvre des plaies.

Ces plaies se matérialisent par les larmes des filles, la tristesse de l'encadrement, l'abattement du bureau.

Des questions fusent, pourquoi en est-on arrivé là ?, peut-on imaginer un ailleurs ?, une suite est-elle possible ?

Aucune réponse, seulement ce vide immense qui ne peut rien générer.

Mais voilà, la nature a horreur du vide, et plutôt que de choisir de remplir l'espace laissé vacant par de l'amertume et de la haine, plutôt que de se lamenter du bonheur des autres, plutôt que de voir des visages de haine se satisfaire du grand rien, on a imaginé qu'on était capable d'inventer du neuf, de remplir le vide par de l'amour...

N'ayons pas peur des mots, car c'est bien d'amour dont il s'agit, celui de ces animaux formidables qui rendent à l'homme, chaque jour, une part de sa propre humanité ; celui du travail devenant passion qui se partage, s'échange, se donne sans compter et crée sans cesse du lien entre les hommes, mais aussi avec les chevaux ; celui de la rencontre, aussi, entre des gens différents qui apportent tous leur petite pierre à  l'oeuvre qui s'élabore.

Notre centre est né de l'envie d'aimer, et de la joie de voir, jour après jour, du bonheur se dessiner sur des visages et des sourires remplacer les larmes.
 


Avril 2011

 

Automne 2011
Qu'il fait bon rentrer chez soi...

Tout est dit, et les promesses sont tenues...Avec l'aide des dieux du ciel qui nous ont préservé de leur courroux, nous avons réussi à aller au bout de notre idée fixe...
C'est chose faite depuis le début du mois d'octobre, depuis qu'on le répétait, qu'on l'écrivait...Il n'y a qu'eux qui comptent...
Les chevaux sont au chaud, vous l'aviez deviné non ?
Si vous en doutez encore, regardez l'image qui suit...Et novembre est là, avec ses pluies de septembre... ou d'octobre, c'est selon...
Tout le monde rentre donc à la maison, le soir, pour prendre un repas et un repos bien mérité.
Il ne nous reste plus qu'à monter deux abris pour les poneys et les chevaux qui ne rentrent pas au box, histoire qu'eux aussi puissent manger au sec et se préserver des rigueurs de l'hiver qui ne manqueront pas d'arriver.
Un grand merci à tous, connus et inconnus, amis d'un jour ou déjà habitués à l'esprit de la maison...
Ce sont vos contributions qui ont permistoutes ces réalisations, on vous l'avait dit, tout ce que vous donnez va intégralement aux chevaux...
On est fous, faites attention, ça pourrait durer...




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Printemps 2012
Adieu petit cheval
 
Il était petit par la taille, mais n'en doutez pas, c'était un géant pour le travail !
Mikado nous a quitté, il galope aujourd'hui au paradis des équidés...
Le mal qui le rongeait a fini par avoir raison de lui.
C'est paraît-il lorsque que quelqu'un disparaît qu'on prend vraiment le sens du grand vide qu'il laisse...
Toi, petit cheval, tu travaillais sans relâche et toujours fidèlement au poste, tu accompagnais les enfants dans leurs premières approches  avec le cheval, ou les adultes en recherche de sécurité...
Tu inspirais confiance, petit cheval et notre douleur n'en est que plus grande à t'avoir perdu.
Notre histoire est récente, mais tu y as écrit une de ses belles pages, n'en doutes pas, où que tu sois, nous nous souvenons de toi...
 
Et nous, humains, devant le vide laissé, on mesure la relativité de toute chose, et on continue d'affirmer que pour que toutes ces histoires soient possibles, de la plus belle à la plus triste, il faut apporter toute l'attention, tout l'amour dont nous sommes capables à nos frères équidés.
Ainsi, les liens qui se tissent entre nous dépassent nos petites personnes pour devenir quelque chose de plus grand, de plus fort que ce que nous imaginions possible de donner, de créer.
Ces histoires donnent du sens à nos vies, et nous réchauffent le coeur quand parfois, il fait si froid.
Notre belle aventure continue donc, et vous qui nous lisez, qui venez nous voir, sachez que désormais, la belle âme de Mikado vous accompagne.



Printemps 2014
 
Oui, je sais, je sais, il y a longtemps que vous lisez les mêmes mots sur cette page...
Il faut croire que le moment n'était pas à l'humeur, ou que l'inspiration était absente...
Et pourtant il s'en est passé des choses...certains sont partis, ailleurs, et nous leur avons souhaité et leur souhaitons encore bonne route...D'autres n'ont plus donné de nouvelles depuis fort longtemps, mais nous ne les oublions pas, et ce mot en est la preuve..;
D'autres encore sont restés, et font durer les choses, dans la joie parfois, dans les difficultés aussi, parce qu'il ne faut pas se leurrer, des difficultés, on en rencontre souvent dans ce genre d'aventure.
Certaines se surmontent avec un peu d'huile de coude, d'autres avec beaucoup de diplomatie et force arguments, et enfin, avec l'envie et la volonté, les choses se poursuivent...
Les animaux sont là, et comme les humains, certains sont partis, plus loin, d'autres sont restés.
Ceux qui vieillissent voient leur travail atténué et les soins augmentés, ceux qui arrivent à maturité donnent toute la mesure de leur talent...
Quelques uns se reposent, en regardant les autres passer, car ils font partie de cette famille et leur place n'est jamais remise en question...
On s'installe un peu dans le temps, on a pris des habitudes, mais, forts de nos erreurs, nous avançons encore et progressons toujours...
Ici, donc, nous sommes toujours prêts à vous accueillir, à vous montrer, à partager, sans jamais exclure personne, et nous acceptons les témoignages de sympathie, les petits coups de main souvent insuffisants, bien sûr, mais comme nous recherchons le mieux, nos exigences se doivent de rester hautes...
Sans tout cela, sans les chevaux, sans vous, bien sûr, sans ceux qui se donnent énormément, rien n'est possible.



 

 
 



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